Synthèse VHDL et Systèmes sur puce (SOC)

VHDL (Very High Speed Integrated Circuit, Hardware Description Language) est soumis à deux interprétations :

• Il permet la description d’un circuit en vue de son traitement par un synthétiseur qui va être sensible surtout au style d’écriture rencontré. On a affaire alors à un compilateur particulier qui effectue le travail de synthèse du circuit.
• Il permet de décrire de manière abstraite le comportement d’un circuit répondant à des stimuli. On a alors affaire à un autre type de compilation du langage dont les résultats seront donnés par un simulateur. On parlera ici de modèle de circuit.

Ces deux compilations indépendantes sont nécessaires pour fabriquer un bon circuit. Cependant, toute la difficulté du VHDL (mais aussi sa richesse) provient du fait qu’une description pour synthèse est toujours un modèle simulable mais que l’inverse n’est pas vrai. Pire, dans certains cas, une même description peut conduire à un circuit dont le comportement diffère notablement de celui de son modèle.

Ce site a pour ambition de fournir des éléments d’expériences au débutant comme au spécialiste intéressé par le sujet. Quels outils existent ? Quelles aides trouver ? Partager des expériences dans le domaine de la conception des circuits numériques, voilà en quelques mots les intentions affichées. Toute suggestion externe est la bienvenue et permettra d’enrichir et d’améliorer le contenu du site.

Pourquoi VHDL33 ?

VHDL.free.fr était malheureusement déjà pris. 33 comme le département qui abrite l’école où a sévi comme enseignant durant plusieurs années l’auteur de ce site (Patrice Nouel).

Maitre de Conférences à l’ENSEIRB maintenant à la retraite, mon domaine d’activité a  toujours été le numérique dont j’ai pu suivre toutes les évolutions puisque au cours de  mes    études  d’électronique , cette discipline n’existait pas encore. Cela a été dans les années 80 , beaucoup de  microprocesseurs. Puis ,  je me suis orienté sur la conception de circuits et les outils de CAO, réalisant en particuliers plusieurs ASICS numériques.  C’est donc tout naturellement que je suis  arrivé à m’approprier un langage tel que VHDL que j’ai commencé à enseigner en 1993.  Des ASICS aux FPGA , il n’y a qu’un pas. La dernière évolution technologique majeure fut la possibilité d’intégration de processeurs dans le FPGA. NIOS fut celui que j’ai le plus utilisé  depuis son apparition (NiosI puis NIOSII).  C’était un aboutissement car quel plaisir de pouvoir par exemple créer son propre périphérique en VHDL,  l’associer à un  processeur , mettre en œuvre un échange de type  DMA et tout ceci assez simplement.

Donc , vive le VHDL !

Si vous désirez me contacter directement, utilisez l’adresse mail :   vhdl33@free.fr